Sa personnalité, son caractère, on les découvre à chaque étape de sa vie et à chaque page de ses Œuvres. C'est la découverte passionnante d'une femme vraiment passionnée.
Thérèse, c'est d'abord UN COEUR FAIT POUR L'AMITIÉ.
Elle est naturellement ouverte chaleureuse, réceptive et communicative. « Quand je voyais qu'une personne me portait de l’intérêt et que de plus elle me plaisait, je lui vouais une telle affection que ma pensée se reportait sans cesse sure elle » : une affectivité débordante ! Mais l'amour ne se guérit que par l'amour. C'est l'amitié de Dieu, l'amitié de JESUS, qui l'a fascinée et qui est venu purifier toutes ses amitiés. Il n'a rien tué, rien désincarné, mais il a tellement rempli son coeur et sa vie qu'elle a pu recevoir toutes ses amitiés comme un don de Dieu. Elle est alors libre pour aimer avec encore plus de tendresse et d'humanité.
Thérèse, c'est aussi UNE TREMPE DE CONQUISTADOR.
Elle envisage souvent le Chemin spirituel comme une rude bataille : « On peut mourir, oui, être vaincu, jamais ! » Elle parle de Jésus comme du « Capitaine de l'amour », des contemplatifs comme des « porte-drapeau », et elle même lance ses filles dans l'aventure de l'oraison comme un chef de commando : « Pour ceux qui veulent suivre ce chemin de l’oraison, sans trêve, jusqu’au bout (...) je dis que tout est là, dans une grande détermination très déterminée de ne pas s’arrêter jusqu’à ce qu’on soit arrivé, coûte que coûte, advienne que pourra, travaille que travaillera, médise qui médira, qu'on doive arriver au but ou mourir en route, que le cœur vienne à nous manquer devant les épreuves du chemin ou que Le monde s’écroule ! »