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  • Soeurs en prière

    Devant Dieu pour Tous

Les origines du Carmel

Le mont Carmel

Sur le mont Carmel des pèlerins vivent en ermites à la recherche de Dieu. Ils s’inspirent du prophète Elie qui, 800 ans avant le Christ, s’écriait : « Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens ! ».
Vers 1209, Albert, patriarche de Jérusalem, rédige une règle de vie pour les « frères ermites » du mont Carmel : « Vivre dans la dépendance de Jésus Christ et le servir d’un cœur pur et d’une bonne conscience », « Que chacun demeure dans sa cellule ou près d’elle, méditant jour et nuit la loi du Seigneur et veillant dans la prière ». La reconquête de la Terre Sainte par les Sarrasins oblige les Carmes à passer en Europe.

Les grandes figures

Elisabeth de la Trinité

Le carmel de Dijon a la grâce de vivre tout particulièrement de la présence d’ Elisabeth de la Trinité. Avec Thérèse de Jésus et Jean de la Croix puis, plus tard, Thérèse de l’Enfant Jésus, elle partage un même désir d’aimer Jésus, de tout donner pour lui, de servir l’Eglise. A leur suite, Thérèse Bénédicte de la Croix s’inscrit dans cette longue chaîne de témoins qui nous montrent des vies saisies par le Christ.

Le charisme

Oraison à la chapelle

L’esprit du Carmel est l’esprit d’une aventure pour Dieu et avec Dieu : des hommes et des femmes se sont risqués pour Dieu. Au milieu du 16ème siècle, Sainte Thérèse d’Avila donne un nouveau souffle au charisme des origines issu de son expérience spirituelle. Une communauté qui aspire à la communion avec Dieu dans l’amitié du Christ, une communauté missionnaire, voilà le nouveau style de vie au service de l’Eglise.

Le Carmel de Dijon

La chapelle du Carmel

Vingt ans après la mort de sainte Thérèse, ses filles espagnoles vinrent implanter le Carmel en France. Dijon fut leur troisième fondation, en 1605. Dispersé par la Révolution en 1792, le Carmel fut refondé en 1865. C'est dans ce nouveau monastère qu'entra en 1901 Elisabeth Catez, qui devait devenir la bienheureuse Elisabeth de la Trinité. De multiples problèmes et contraintes obligèrent les carmélites de Dijon à quitter la ville. En 1979, le monastère fut transféré sur une colline silencieuse, proche du village de Flavignerot, à 13 km de Dijon.